"La JAM" organise des rencontres amicales (pour permettre à nos amis d'Oujda de se réunir et pour certains de se retrouver), des sorties familiales, des excursions et toutes activités permettant l’enrichissement et la pérennité des connaissances de ses membres dans des domaines culturels, artistiques, littéraires etc…. dans un contexte historique et moral commun.
La famille était réunie
Ils fêtaient tous le Messie
Par une belle soirée de décembre.
Dans ce pays ensoleillé,
C'est là que je suis arrivé
Après les avoir fait attendre.
Auprès de merveilleux parents
J'ai pu grandir tout doucement
Atteindre l'âge de raison.
Avec mes frères et mes sœurs
C'était vraiment le grand bonheur
Dans notre petite maison.
C'était là-bas petit enfant
C'était hier si loin pourtant
Mais comment pouvoir t'oublier
Mon cher pays où je suis né.
C'était là-bas petit enfant
C'était hier toujours présent.
Courir dans le bled en liberté,
Dans l'oued chasser, pécher
Faire de la musique et du sport.
Avec le ciné les copains
Sans se soucier du lendemain
L'école n'était pas mon fort.
Y'avait Brassens, y'avait James Dean
Les microsillons et les d'jeans
Et l'arrivée du rock'n'roll
Et dans nos surprises-parties
Les filles étaient tellement jolies
Quand elles imitaient nos idoles.
C'était là-bas adolescent
C’était hier si loin pourtant
Mais comment pouvoir t'oublier
Mon cher pays où je suis né.
C'était là-bas adolescent
C'était hier toujours présent.
Puis il a fallu tout quitter
Oui mais c'était contraint, forcé
On ne nous a pas laissé le choix.
Notre jeunesse est restée là-bas
Boudir, Berkane ou Saïdia
Adieux ces chers noms d'autrefois.
Mais sans jamais rien oublier
Non sans jamais rien renier
Il a bien fallu s'adapter.
Nouveaux amis, autres boulots
Avec des bas, avec des hauts
D’autres printemps sont arrivés,
C'était là-bas il y a longtemps
C'était hier si loin pourtant
Mais comment pouvoir t'oublier
Mon cher pays où je suis né.
C'était là-bas, c’était le bon temps
C'était Oujda et mes vingt ans.
Claude MARTIN
Ma jeunesse
Toi mon frère mon ami
Si tu as le mal du pays
Viens je t'emmène en voyage
Retrouver nos chers paysages.
Loin derrière l'horizon
Là où se trouvait ma maison.
C'est le pays de mon enfance
Avec ses plages immenses
Et son soleil généreux
Où nous étions si heureux.
Ses belles nuits d'été
Sous son ciel noir étoilé
Où la jeunesse réunie
Dansait tard dans la nuit.
C'était aussi nos séances de ciné
Le Vox, Le Paris ou bien Le Colisée.
La Casa d'Espagna, nos surprises-parties
Port-Say, Jérada et l'oued d'Isly.
Je revois les parents, les amis disparus
Les dimanches matin à flâner dans les rues
Avec arrêt gâteaux : pâtisserie Colombo
Ou bien chez Paul : anisette, apéro.
C'était ça notre vie,
Notre jeunesse oujdie.
Nos belles années sont restées là-bas
Pays bien-aimé nous ne t'oublierons pas
Malgré le temps passé rien n'effacera
Dans nos cœurs blessés notre jeunesse à Oujda.
Claude MARTIN